Le Président de la Transition rend hommage à Feue Edith Lucie Bongo Ondimba - Média2AC

Présidentielle du 12 avril au Gabon : un choix décisif pour l’avenir du pays. Le Gabon s’apprête à vivre une élection présidentielle historique le 12 avril prochain. Après la transition enclenchée suite au renversement d’Ali Bongo en août 2023, ce scrutin marque une étape cruciale dans la reconstruction institutionnelle du pays. Sur les 23 candidatures déposées, seules quatre ont été validées :• Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition militaire, candidat indépendant sous la bannière du « Mouvement des bâtisseurs » ;• Claude Bilie By Nze, ancien Premier ministre sous Ali Bongo ;• Stéphane Germain Iloko, candidat moins connu du grand public ;• Joseph Lapensée Essigone, un acteur politique émergent. Au-delà des noms et des personnalités, cette élection doit être une opportunité pour les gabonais de choisir un projet de société ambitieux, réaliste et adapté aux défis actuels. En outre, l’avenir du pays ne repose pas sur un individu, mais sur une vision collective portée par un programme solide.Un vote décisif pour l’avenir du GabonDepuis des décennies, le Gabon dispose d’un potentiel économique considérable : une richesse pétrolière, minière et forestière qui pourrait en faire un pays prospère. Pourtant, les inégalités restent fortes, le chômage des jeunes est alarmant et la diversification économique peine à se concrétiser.Cette présidentielle est donc une occasion unique pour les citoyens de choisir un projet clair, tourné vers l’avenir. Ce n’est pas une élection comme les autres : elle doit sceller la refondation du Gabon sur des bases démocratiques solides et inclusives.Un peuple face à ses responsabilitésL’engagement citoyen ne s’arrête pas au simple fait de voter. Pour que ce scrutin soit réellement un tournant, les gabonais doivent faire preuve de discernement et poser les bonnes questions aux candidats :• Quels sont les projets concrets pour lutter contre le chômage et donner un avenir aux jeunes ?• Comment les ressources du pays seront-elles mieux gérées pour éviter la corruption et améliorer le niveau de vie des citoyens ?• Quel sera l’engagement du futur président pour renforcer l’éducation, la santé et les infrastructures ?• Comment garantir un État de droit fort, où la justice est indépendante et où chaque citoyen peut s’exprimer librement ?L’émotion et l’appartenance politique ne doivent pas guider ce choix. Ce qui doit primer, c’est la qualité du programme et la capacité des candidats à mettre en œuvre leurs promesses.Des critères pour un bon président : modernité, travail et visionLe Gabon a besoin d’un leader qui incarne trois valeurs essentielles :• La modernité : Un président capable d’adapter le Gabon aux réalités du 21ᵉ siècle, en misant sur l’innovation, l’économie numérique et les énergies renouvelables.• Le travail : Un dirigeant qui se bat pour l’intérêt général et non pour des ambitions personnelles. Un homme d’action, qui privilégie les résultats concrets plutôt que les discours.• La vision : Un chef d’État qui sait où il veut emmener son pays dans 10, 20 ou 30 ans, et qui pose les bases d’une transformation durable.L’électorat gabonais doit donc voter avec exigence et ne pas se contenter de belles paroles. Un bon président ne se choisit pas sur son charisme, mais sur sa capacité à mettre en place des réformes utiles et durables. Recommandations pour un scrutin crédible et porteur d’espoirPour que cette élection soit un véritable levier de transformation, plusieurs éléments sont essentiels : Une transparence totale du processus électoral : Les autorités doivent garantir un scrutin juste, libre et inclusif, sans favoritisme ni fraude. Un débat public de qualité : Les candidats doivent présenter et défendre leurs projets devant la population, à travers des débats télévisés et des rencontres avec les citoyens. Une mobilisation massive des électeurs : Chaque Gabonais doit comprendre que son vote a un impact direct sur son avenir et qu’il ne faut pas laisser d’autres décider à sa place. Un suivi après l’élection : Élire un président ne suffit pas. La société civile et les citoyens doivent rester mobilisés pour exiger l’application des promesses faites. Construire ensemble le Gabon de demain. L’élection du 12 avril est bien plus qu’un simple choix entre quatre candidats. C’est un moment clé où le Gabon doit prouver qu’il peut se réinventer et bâtir une démocratie solide. L’avenir du pays repose dans les mains des citoyens. En votant avec discernement, en privilégiant des idées plutôt que des visages, les Gabonais peuvent poser les bases d’un avenir prospère, moderne et juste. Le véritable enjeu n’est pas « qui » sera président, mais « quels changements » ce président apportera pour le pays. À chacun de faire un choix responsable et éclairé.
Présidentielle: le parti CAC a plébiscité Oligui Nguema à la clôture de son 2ème congrès. Le parti Conscience et action citoyenne (CAC) a renouvelé son attachement à son président Florentin Moussavou en tant que président et chef du parti. Cette annonce a été faite vendredi 14 mars, lors de la clôture du deuxième congrès extraordinaire du parti, qui s’est tenu à la Chambre de Commerce de Libreville en présence des responsables des partis politiques amis et de Gervais Oniane, représentant du président de la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema.Loin de s’agir d’un hasard du calendrier, la formation politique du député de la transition Florentin Moussavou, par ailleurs Vice-président du bureau de l’Assemblée nationale a pris le soin de programmer son congrès à quelques semaines de la présidentielle en vue de la désignation de son candidat. Et c’est sans surprise que le CAC a annoncé solennellement soutenir la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema pour tracer l’avenir politique du Gabon durant les 7 prochaines années. « Dire que nous soutenons Oligui Nguéma, c’est une chose, mais il faut aussi dire que nous allons le soutenir en allant sur le terrain, en défendant sa candidature « , a déclaré Ghislain Monanga Amateba, rapporteur général du parti. De son côté, Florentin Moussavou s’est dit reconnaissant de la confiance placée par les congressistes en sa personne, laquelle se veut une lourde responsabilité mais aussi une opportunité pour servir la patrie et transmettre son expérience aux jeunes. « En me renouvelant ce mandat, chers congressistes, vous me mettez à la fois dans une position d’honneur certaine certaine, mais vous me compliquez aussi la vie, parce que je sais qu’il faudra que je continue de saigner. Mais comme j’ai la foi, j’ai foi dans ce que je fais, alors je veux aussi surtout continuer d’apprendre à vos côtés et continuer d’enseigner ceux qui veulent apprendre « , a indiqué Les autres enjeux du congrèsCAC a aussi formulé des recommandations à la classe politique gabonaise. Le parti invite notamment les politiciens gabonais à privilégier l’intérêt supérieur de la nation, garantir la stabilité et le respect des institutions de l’Etat, réformer le système électoral pour garantir des scrutins transparents, moderniser les institutions en charge des élections et préserver la paix.Les participants à ce Congrès ont également salué les efforts du gouvernement de transition, notamment les grands chantiers engagés à travers le pays.

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