Lutte contre le paludisme: La 18ème journée mondiale lancée au Centre Hospitalier Régional Estuaire Melen
Ce vendredi 25 avril, l’esplanade du Centre Hospitalier Régional Estuaire Melen a servi de cadre au lancement de la 18ème édition de la journée mondiale de lutte contre le paludisme. Cette journée célébrée le 25 avril de chaque année s’est déroulée en présence du Secrétaire général de la Santé représentant le ministre empêché, du représentant du Représentant résident de l’OMS au Gabon, de la Directrice du Centre Hospitalier Régionale Estuaire Melen, du Directeur du Centre National de Gériatrie et de Gérontologie et de quelques partenaires techniques et financiers.
Elles sont sorties massivement, les mères et leurs enfants de 0 à 5 ans, pour venir vivre le lancement de la 18ème édition de la journée mondiale de la lutte contre le paludisme, célébrée cette année sous le thème « Réinventer, Ré-imaginer et Raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme ».
La Directrice du Centre Hospitalier Régional Estuaire Melen a dans son discours mis l’accent sur les dégâts mortels causés par le paludisme à l’échelle locale. Dr Mengue M’Asseko épse Olimbo Daouda Christianne, a déclaré que selon le rapport 2019-2021 de l’enquête démographique et de la santé au Gabon, le paludisme est « la première cause de mortalité dans notre pays et particulièrement chez les enfants de moins de 5 ans, avec une mortalité de 11 pour 100 000 habitants ».
Le représentant du Représentant résident de l’OMS au Gabon, Dr Jeff Kabinda a indiqué que les cas de paludisme s’élèvent à 263 millions dans le monde avec 597 000 cas de décès. A l’en croire, la région africaine continue de supporter plus de 90% de la charge mondiale de paludisme. Il a souligné que beaucoup reste à faire pour concrétiser la vision de l’OMS de faire de l’Afrique, un continent exempt de paludisme.
Le Secrétaire général de la Santé représentant le ministre empêché, Charles Rotimbo, après avoir rappelé le thème de cette édition intitulé « Réinventer, Ré-imaginer et Raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme » et interpellé la conscience aussi bien des décideurs que des citoyens à la base, a indiqué qu’en dépit des efforts quotidiennement consentis, le paludisme demeure un problème de santé publique. Le Secrétaire général de la Santé a également souligné que pour réussir le pari de l’éradication du paludisme au Gabon, des mesures ont été arrêtés notamment l’usage des moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation intra domiciliaire, la prise correcte des médicaments et bien d’autres. Il a par ailleurs, remercié les partenaires techniques et financiers pour leur appui dans la lutte contre le paludisme au Gabon. Cette cérémonie officielle a été marquée par la remise d’un lot d’équipements pour le laboratoire du Centre, la remise de moustiquaires imprégnées d’insecticide aux mamans et une séance de déparasitage gratuit des enfants de 0 à 5 ans.